Flavie et François-Nicolas Dubel proposent la location de cabanes dans les arbres. Une chambre d’hôtes originale qui permet de s’évader et de vivre au plus près de la nature.

Insolite

Loin d’être un simple effet de mode, les cabanes insolites ont le vent en poupe en Mayenne. On connaît celles du Parcobrance de Forcé, celle d’Echologia à Louverné, mais on oublie parfois les cabanes dans les arbres du Domaine des Vaulx à la Baconnière. Peut-être les chambres d’hôtes les plus originales à tester en Mayenne.

Voilà déjà onze ans que Flavie et François-Nicolas Dubel ont abandonné la capitale pour s’installer dans la propriété où le grand-père de François-Nicolas à élevé des chevaux de course, à proximité d’anciennes extraction de chaux.

Dans le respect des arbres

Le haras est resté. Flavie y propose des séquences d’équicoaching qui permettent à chacun de découvrir son potentiel au contact des chevaux. Et Fraçois-Nicolas a installé ses cabanes perchées. Elles ont été conçues dans le respect de l’arbre par Arnaud de la Chesnais, propriétaire du Domaine des Ormes (Ille-et-Vilaine), et pionnier de ce type d’habitat.

La plateforme qui supporte la cabane est fixée aux arbres par serrage, mais le système est désserré chaque année, pour respecter la croissance des arbres.

Une dizaine de cabanes ont été construites sur le site. La dernière est baptisée Lov’nid ou l’Ovni spa (on ne sait pas trop), avec une partie nid, dans laquelle 2 personnes peuvent se glisser. Et une partie cabane traditionnelle accompagnée d’un bassin d’eau chaude dans un tonneau en bois. effet relaxant garanti !

Les noms des cabanes appellent au rêve, Shangaï, Belle-Ile, Lisbonne ou Gadeloupe, perchées à 15 mètres de hauteur et auxquelles on accède par un pont de signe. Et pour ceux qui veulent regarder les étoiles, il y a la tente Bubble (transparente).

Lécologie est partout présente au Domaine des Vaulx, jusqu’au moindre détail : l’utilisation de terre pour isolée les bâtiment, le bois issu des forêt française, le recours aux artisants locaux pour les produits du petit-déjeuner, les toilettes sèches et l’absence de poubelles.

On est invité à repartir avec ses déchets, insiste François-Nicolas. Je ne veux pas laisser d’empreinte écologique sur mon site.

Et si dans l’avenir, les cabanes ne séduisent plus, il sera toujours possible de les démonter. Elles resteront un souvenir dans l’esprit de Flavie et François-Nicolas. Et les arbres continueront à grandir comme si de rien n’était.

Jean-François Vallée – article Ouest France du 31/07/2019

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